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Moustique tigre : mesures de prévention

Implanté dans le Haut-Rhin depuis 2016, le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance étroite par les Brigades vertes, missionnées par le Conseil départemental. La présence du spécimen sur le territoire n’a pas été signalée et Guebwiller ne fait pas partie des zones considérées comme les plus à risque. Quelques mesures simples de précaution permettront de prévenir l’implantation du moustique dans notre ville.

 

Connaître le « moustique tigre »

Le « moustique tigre » se distingue des autres moustiques par sa coloration contrastée noire et blanche

Le moustique Aedes albopictus est un moustique originaire d’Asie. De très petite taille (5 à 7 mm), il se distingue des autres moustiques par sa coloration contrastée noire et blanche, d’où son appellation commune de « moustique tigre ». Il :

  • se développe majoritairement en zone urbaine ou péri-urbaine
  • se déplace peu au cours de sa vie (50 mètres environ autour de son lieu d’émergence)
  • se sert des transports routiers et ferroviaires pour se propager, ce qui explique sa remontée progressive sur le territoire à partir des départements du sud de la métropole. Il s’est ainsi développé de manière significative depuis 2004 et est désormais implanté dans 31 départements.

Ses piqûres interviennent principalement à l’extérieur des habitations, pendant la journée, avec un pic d’agressivité aux crépuscules (aux lever et coucher du soleil). Seule la femelle pique, le repas sanguin étant nécessaire à la reproduction.

Les femelles pondent leurs œufs (jusqu’à 250 œufs tous les 2 jours) à sec ou à la limite d’eaux stagnantes. Issues de l’éclosion des œufs au contact de l’eau, les larves vivent dans l’eau. Au bout de 5 à 6 jours, les moustiques adultes volent et piquent.

Aedes albopictus est un insecte exotique dont la période d’activité se situe du 1er mai au 30 novembre. Toutefois la lutte se poursuit en période hivernale : les œufs pondus entrent en « dormance » et pourront éclore lorsque les conditions climatiques redeviendront favorables au développement des larves.

Ce moustique peut être « vecteur » de la dengue, du zika et du chikungunya si, et seulement si, il est contaminé. Il se contamine en piquant une personne malade qui revient d’un voyage dans un pays où ces maladies sont présentes.

Ces trois maladies évoluent favorablement dans la plupart des cas. Elles ne sont pas contagieuses, hormis le risque de transmission sexuelle pour le zika.

 

Ne pas offrir de zones propices à la reproduction = se protéger

L’implication de la population représente une grande part de la lutte contre ces moustiques. De nombreux lieux de ponte sont  « fabriqués » par l’Homme au sein des propriétés privées (cours, jardins, balcons…). Le moustique Aedes albopictus se déplaçant peu, celui qui vous pique est « né chez vous ».

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Chacun peut agir par la destruction mécanique des lieux potentiels de ponte en évacuant toutes les eaux stagnantes et/ou supprimant physiquement ces gîtes larvaires :

  • enlever tous les objets abandonnés qui peuvent servir de récipient, dans les jardins, les parcs ou sur les terrasses
  • vider une fois par semaine les soucoupes, vases, seaux…
  • remplir les soucoupes des pots de fleurs avec du sable ou une éponge qui, une fois mouillé, permet l’arrosage
  • vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières, toits-terrasse…)
  • surveiller et traiter dès leur mise en eau les gîtes présents sur la voirie et les espaces publics.

Les produits insecticides et répulsifs ne permettent pas d’éliminer durablement les moustiques.

Les brigades vertes du Haut-Rhin ont édité une brochure reprenant l’ensemble des bons gestes. Vous pouvez la télécharger ci-dessous.

Brochure conseils